Softshell
Incontournable sur les vestes et parkas mi-saison de vêtement d’image, la matière softshell est une matière encollée, c’est-à-dire constituée de différentes couches encollées autour d’une membrane technique TPU. (Thermoplastique polyuréthane).
L’extérieur est en général une couche en polyester tissée (type popeline) avec un faible pourcentage d’élasthanne. Cela lui confère un peu d’élasticité et de confort. La couche intérieure sera soit une micro-polaire standard, soit un filet « mesh » polyester, selon les besoins.
La technicité, et donc le prix, de la softshell dépendent de la qualité de la membrane centrale. Cette dernière procure l’effet imperméable et respirant. Les softshell dites « 2 couches » font l’impasse sur la membrane technique. Ainsi, elles sont bien moins onéreuses, mais n’offrent donc ni résistance à l’eau ni fonction respirantes.
La technicité de la membrane, et donc le prix final de la matière, interviennent sur 2 facteurs et s’exprime comme suit :
- Respirabilité : Le terme de respirabilité est souvent source de confusion : il ne s’agit pas, comme on le pense souvent, de la capacité d’un tissu à laisser l’air circuler à travers ! Il s’agit de laisser la transpiration s’échapper sous forme de vapeur d’eau. Cela est primordial lorsque que l’on fournit un effort intense et que l’on ne veut pas être trempé rapidement. On mesure pour cela la Résistance Evaporative Thermique (RET), selon la norme ISO 11092. Cette dernière consiste à essayer de faire passer de la vapeur d’eau à travers un tissu. La RET mesure l’énergie nécessaire à cela. (plus la valeur est basse plus la membrane est respirante).
- Imperméabilité : désigne la capacité à empêcher la pénétration de l’eau provenant de l’extérieur. On l’exprime en « mm », qui équivaut à la pression de l’eau dans une colonne d’eau avant que celle-ci ne traverse la membrane (ex : 5000mm équivaut à une pression équivalente à 5 mètres d’eau). À titre d’exemple, la pluie exerce une pression entre 1000 et 2000mm.
Crédit photo : Keagan Henman